Exposition — Bruxelles

Quinquagesimum

Du 06/09/2023 au 25/11/2023

avec

Lynda Benglis, Alain Biltereyst, Marie José Burki, Jo Delahaut, Daniel Dezeuze, Lionel Estève, Michel Frere, Max Frintrop, Gilbert & George, Tony Grand, Olaf Holzapfel, Bernard Joubert, Bernd Lohaus, Joseph Marioni, Xavier Mary, Mario Merz, Olivier Mosset, Matt Mullican, Richard Nonas, Giulio Paolini, Charles Sandison, Jan Schoonhoven, Alain Séchas, Philippe Van Snick, Takis, Mitja Tusek, Richard Tuttle, Philippe Vandenberg, Charlotte Vander Borght, Claude Viallat, Stanley Whitney, Gilberto Zorio, Yves Zurstrassen

Commissaire

Albert Baronian

Quinquagesimum est la troisième exposition que j’organise à la Fondation CAB après “Bande à part” (2014) et “Shaping light” (2018). 

Quinquagesimum (cinquantenaire en latin, je précise pour ceux qui l’ignorent) n’est pas une rétrospective mais une exposition avec 33 artistes conçue comme un moment particulier de mes 50 ans d’activité. Le choix, forcément subjectif et réalisé avec la collaboration d’Hubert Bonnet, est dicté par l’esprit du lieu. Il se limite à un nombre relativement restreint d’artistes qui, un moment ou un autre, ont marqué mon parcours, certains le temps d’une seule exposition, d’autres plus régulièrement dans ces années. 

La figuration est quasi absente. Il n’y a pas de critères de non-qualité dans les absents… que ceux-ci ne m’en tiennent pas rigueur … 

Durant ces 50 années, j’ai côtoyé, fréquenté plus de 100 artistes… avec une ou plusieurs expositions individuelles. 

Quinquagesimum aurait pu très bien être une autre exposition dans un autre espace plus grand pour contenir une centaine d’artistes. C’est un choix, il y aura d’autres opportunités …malgré mon âge avancé. 

Mon âge avancé, peut-être mon seul titre de gloire, m’aura permis d’être un témoin de l’évolution de l’art, du marché, des collectionneurs, des artistes. Que dire d’un métier, d’une passion qui m’a procuré bien de joies, de moments agréables et difficiles, de rencontres enrichissantes. 

Il était important pour moi, aussi pour mon ego et sans fausse modestie montrer des oeuvres d’artistes que j’ai exposé, pour certains très tot avant qu’ils aient acquis une notoriété et exposé chez des collègues. 

Je voudrais remercier particulièrement Catherine Mayeur pour le texte (élogieux) ci-après qui relate avec beaucoup de justesse mon parcours (je déteste le mot « carrière »). C’est pourquoi, je ne dois rien rajouter de plus. 

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